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ZARDOZ

13 mai 2009

L'Aide de l'état va aux entreprises les plus riches

  • Le nano est à la mode, donc La France créé un fond de 70 millions d'€ pour Nano-Innov, un plan d'aide aux entreprises leaders du secteur.. Cadeau !   Mais aucune subvention pour l'étude des conséquences en santé publique des produits très instables sur le long terme que sont les nanotubes de carbonne...
  • Un fond d'investissement sera abondé par l'état de plusieurs dizaine de millions d'€  pour soutenir ... l'industrie pharmaceutique, l'une des rares à continuer à réaliser des profits gargantuesques. Et pour les aider à quoi ? A promouvoir les biotechnologies...    Aucune surveillance particulière de ces technologies n'est envisagée pour ses applications pharmaceutiques. Il ne s'agit que de chiffre de croissance et de développement, en rien d'être humain ou de santé. Circuler y a rien à voir !

En revanche :

  • Le photovoltaique perd pied en France avec la chute de Silpro (Silicium de provence). Aucune aide de l'état, pour un secteur - l'énergie solaire - qui a des promesses bien supérieure en terme d'autonomie énergétique et de coût que toute autre forme d'énergie (25 % des surfaces de toit en France équipées en solaire fourniraient l'énergie totale consommée par les français, entreprises comprises). Mais la spéculation et le contrôle de l'outil de production serait alors impossible pour les multinationales. Le politique laisse donc mourir les meilleures solutions humaines.
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13 mai 2009

Féodalisation des grandes entreprises et totalitarisme

Nicolas Sarkoy nomme à tours de bras ses féaux à la tête des grandes entreprises :

Stéphane richard, directeur de cabinet de Lagarde chez France Télecom

Pierre Mariani chez Dexia

François Pérol à la tête de Banque populaire / caisse d'épargne

Mais il ne faudrait pas lire comme le libéral Elie Cohen une simple régression (on lui pardonnera sa courte vue, il est économiste). Un retour à l'avant 1986 mitterandien de l'interventionnisme d'état et des nationalisations. Cette vision simpliste ne tient pas trois secondes puisqu'il n'y a pas nationalisation mais féodalisation des grandes entreprises. Il ne s'agit que de l'expression des luttes ausein des élites bourgeoises dans un climat de crise ou les places deviennent plus chères et où l'oligarchie se resserre vers la montée du totalitarisme.

8 avril 2009

Le vieillissement, pour une politique de civilisation..

Les vieux actuels, baby boomers, ont vécu leur jeunesse dans l'or et l'opulence des trente glorieuses. Ils sont pour l'essentiel des gosses de la richesse, se sont toujours comporté comme tel et continue de le faire. Pour le plus grand nombre d'entres eux, ils veulent continuer à consommer, toujours plus, et pour cela vivre en parasite sur le travail et le chômage de leurs enfants. Peu leur chaut même de mettre en péril l'avenir des générations ultérieures, car leur devise réelle et non-dite est celle de Louis le quinzième "après moi, le déluge."

 

Les vieux actuels votent à droite, à plus de 75 %, voire à l'extrème droite. Le travail n'a jamais été un vrai problème pour eux, peu ou pas de chômage, ils ont bossé, assez calmement il faut le dire et n'ont qu'occasionnellement connu la souffrance, le stress et les maladies professionnelles. Ils n'ont eu à penser qu'à eux, ne se sont battu pour aucune cause, n'ont eu quasiment aucun engagement si ce n'est celui d'être plus libre, individuellement, pour consommer plus de plaisirs, en particulier sexuels. Voilà le combat de leur vie.. Et encore en sont-ils frutrés dans leur grand âge et sont-ils très content que le sida menace les plus jeunes qu'eux et réduisent pour tous cette liberté qu'ils ne voulaient que pour eux.

 

Les vieux actuels ont peur de tout, jeunes, arabes, noirs. Incultes dans leur écrasante majorité, ils n'ont appris qu'à écrire, lire, parler et compter poliment. La réflexion leur est inconnue, sauf pour les très rares d'entre eux qui ont pratiqué les sciences sociales. Les autres ne connaissent que la foi en dieu, en la république nationaliste, et en la consommation effrénée de gadgets technologiques. Ils sont, de fait, les premiers à acheter tout ce que peuvent inventer les entreprises parasitaires qui n'ont rien d'utiles à produire pour des êtres humains. Les vieux eux achètent à tour de bras même s'ils n'en ont pas l'usage et sont facilement dépassés par les technologies. Et avec quel argent ? Celui de retraites qu'ils n'ont pas défendues pour leurs enfants mais dont ils profitent en savourant avec plaisir qu'ils seront les derniers à le faire..
Avec l'argent facilement gagné dans une période faste, placé dans des immeubles qu'ils louent à des prix usuriers à des jeunes, obligés eux de travailler dans des petits boulots durs (macdo, batiment, gardiennage) ou ils sont soumis à l'arbitraire d'un patronnat dur que les vieux sont les premiers à cautionner par le demande de rentabilité sur leur actionnariat. 30000 étudiantes en France, en 2008, se prostituent occasionnellement pour financer leurs études. Parce que les petits boulots ne suffisent pas à payer des études de plus en plus chères. Parce que les parents, les enfants des vieux dont nous parlons ici, n'ont pas les moyens d'aider leurs enfants, et que les grands-parents sont avares de cet argent avec lequel ils continuent à consommer.
Ils faut savoir qu'une partie de la réussite des filles dans les études supérieures est dû à ce triste moyen de gagner facilement et rapidement de l'argent et de pouvoir étudier sans être trop épuisé pour apprendre. Une partie seulement, mais qui est déjà de trop. Nous sommes dans la réalité, qui n'est pas politiquement correcte, je vous l'accorde.
Qui profite du corps de ces jeunes filles ? Les vieux, encore, qui, à l'heure de la condamnation montante de la pédophilie, se payent en somme les amies de leurs petits-fils et petites-filles.

Des études chères car ils faut privatiser les universités et tout le système scolaire pour faire fructifier l'argent des vieux qui n'a plus assez de débouchés dans les secteurs traditionnels de l'économie marchande. Les vieux sont donc les premiers souteneurs des 'réformes' de l'éducation et de la santé. Pour que moins d'argent public soit utilisé pour les jeunes et que leurs retraites soient encore un peu maintenues. Peu importe qu'elles tombent dans 15 ans, ils seront mort. Ils sont les grands bénéficiaires du système de santé mais veulent être les seuls. Ils ne sont pas dérangé de voir disparaitre l'hôpital gratuit qui leur coûtent en impôt. Ils lui préfèreraient des mutuelles chères que paieraient surtout les plus jeunes moins utilisateurs de soins qu'eux. Ce qui feraient ainsi reporter plus encore le coût de leur entretien sur leurs enfants et petits-enfants.

Ces vieux qui circulent à 30 km/heure avec des grosses voitures rutilantes, chères et consommatrice de carburant. Ces vieux qui n'ont cure du réchauffement climatique, car ils ont trop longtemps refusé de se poser des questions pour s'y mettre sur le tard. Ces vieux qui demande plus de sécurité, de police pour protéger leurs biens acquis à la grande époque, glorieuse, de l'exploitation effrénée des pays du sud. Et qui veulent maintenant être protégé des pauvres qu'ils y ont créé. Les repousser aux frontières, les expulser, les chasser comme des lapins, les dénicher dans les écoles, dans les crèches même s'il le faut. Ces vieux qui veulent des jeunes dociles à leur service, maintenant qu'ils sont faibles et craintif dans leur chair, maintenant qu'ils n'ont plus que le pouvoir que leur confère un argent volé durant trente ans aux pauvres du sud et aux générations à venir.
Ces vieux qui aiment à voir la police frapper des étudiants qu'ils sont incapables de comprendre et avec lesquels ils ne peuvent communiquer faute d'avoir appris à penser par eux-même et à évoluer. Ces vieux qui veulent faire rendre gorge à leurs enfants même lorsque ceux-ci défendent encore un peu la justice, la démocratie, la redistribution.

 

Ils existent quelques vieux contemporains exceptionnels, courageux, qui n'ont jamais cessé de penser, de lutter, de créer.. Ils sont rares, infiniment rares. Le reste, la quasi totalité des vieux contemporains sont des parasites, qui n'ont jamais appris à être autre chose, jamais appris à être humain, jamais chercher leur place collective dans l'univers, le sens de l'humanité. Ils se sont réduit à l'état de salarié-machine et de consommateur-machinal.

Des vieux pris comme bouc-émissaire d'une crise conjoncturelle ? Non, des vieux qui sont une réalité particulière dans l'histoire du monde parce qu'ils ont démissionné de l'âge de la sagesse, de l'âge de la transmission, de l'âge de l'humanisme, comme quelques uns le faisaient de tout temps certes. Mais parce qu'ils l'ont fait tous, individuellement, comme un seul homme. Un homme nouveau, moderne, sordide valorisation de l'égoïsme avare que dénonçait Molière. Un homme dont la gestation n'est pas nouvelle donc mais qui de marginal et risible est devenu une norme dangereuse pour l'espèce humaine dans son entier.

 

Et ce sont ces vieux qui nous gouvernent par leurs capitaux. Ils sont à transformer ou à détruire, vite, avant qu'ils n'aient perdu définitivement l'humanité avec eux.






7 avril 2009

France 2009 - Police en liberté, Etat policier en construction

La France confirme sa transition d'un régime républicain dur à un état policier.

 

La police recevait déjà des quotas, d'arrestations, de verbalisations, de suspension de permis, de mise en garde à vue etc..
Depuis un an, elle reçoit également toute latitude et protection pour des comportements violents et des menaces explicites.
Etudiants calmes blessés volontairement, journalistes blessés et appareils photos détruits à coups de bottes, Fonctionnaires de la recherche et enseignants chercheurs blessés volontairement..

 

Des policiers en civil lors de l'occupation du siège du CNRS ont frappé au poing des occupants calmes, au visage, au foi, avec la volonté apparente de faire le plus de mal possible.
A lyon, des journalistes se sont fait coller au mur, avec des coups de matraque dans le ventre et à la tête. Les CRS les ont maintenu en étranglement avec des matraques pour leur arracher leurs appareils et les détruire au sol à coups de talon.
A Orléans, un étudiant a été visé dans la tête, à bout portant avec un flash-ball. Il risque de perdre un oeil.

 

Nos sources nous indiquent que des policiers reçoivent individuellement des encouragements à se 'lacher', à 'montrer les dents', à 'faire mal'.

 

Les services de police s'empressent alors en cas de blessures graves de porter plainte en premier pour se couvrir...

13 janvier 2009

Education en France : l'étau impérial

Les lycéens se feront-ils avoir par les exhalaisons d'extasy du président ?
A son habitude, ce dernier, ment, séduit, abuse et ici de jeunes esprits. On ne peut qu'espérer que les 'jeunes' lui feront sentir à quel point sa politique est vieille, séduisante surtout pour la ménagère abêtie de - de 50 ans, l'actionnaire avide ou le nostalgique abrutie de télévision de + de 60, et le truand en veste et cravate, qui s'est répandu dans les villes comme une ronce stérile.
Une politique d'ancien régime, voulant plus de jeunes, voire très jeunes apprentis, des diplômes du supérieur d'accès limité aux castes dominantes (avec quelques 'personnes typées' et ou 'de couleur' pour caution morale).
Une sélection plus hiérarchisée à chaque étage de l'institution scolaire, pour re-discipliner la société, et faire accepter sans outils de réflexion le travail dégradé, a coup de trique ou de culpabilisation ! (La paresse et la colère du pauvre - et de lui seul -  étant devenu les seuls péchés capitaux réutilisés de la torture mentale religieuse traditionnelle, qui apprécie dorénavant à leur juste valorisation l'avarice, l'envie, l'égoïsme, et surtout la luxure et la gourmandise puisqu'elles rapportent tant).

 

Mais comme le disait une princesse que connaissent bien les 'jeunes' :
"Plus vous resserrerez l'étau impérial, et plus vous aurez d'ennemis pour vous combattre..."

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23 décembre 2008

Régime autoritaire..

Julien Coupat ne sera pas libéré.. Le parquet, aux ordres de son ministère est expliqué par le porte parole de l'élysée : Il faut empêcher l'ultra-gauche de se développer. Un Sous-entendu de taille pour discréditer toute forme de gauche qui ne plait pas aux acteurs dominants de la terreur d'état.

Descente de gendarmes (militaires donc) dans une école professionnelle du Gers, avec chien policier, mépris, déshabillage d'élève, insultes sexistes. Le tout moitié préparé, moitié couvert par le proviseur.. devant l'ampleur de la violence policière. Très faiblement dénoncé par la 'gauche parisienne' puisque trouvé normale par la droite.

Des journalistes prenant des photos dans des manifs de lycéen à Lyon : 3 sont 'simplement' empêchés de travailler "parce que maintenant c'est comme ça" (selon un des policier), puis pour le 4ème menaces et maintien au mur par la force avec armes par des policiers, arrachage de son appareil et effacement des photos (150).

Des professeurs de philosophie : Sophie Foch-RémusatYves Cusset et Pierre Lauret..  en garde à vue pour avoir simplement posé des questions à des policiers 'raccompagnant' un immigré par avion avec des menottes, vers Kinshasa..

13 octobre 2008

Barak Obama, la rupture dans la continuité

Aux USA, l'élection du président se fait par des grands électeurs. Le % de population en faveur de. Barak Obama n'est donc pas une assurance.
Rien n'est donc joué, même si n'importe quel être un peu humain avec un niveau d'éducation de type baccalauréat et un esprit critique même naissant peut faire la différence entre Obama et Mc Cain. Qu'il s'agisse de personnalité, de compétence ou de vision pertinente du monde.

Il n'y a pas de démocratie au USA, pas plus que sur le reste de cette planète. L'erreur de Alexis Henri Charles Clérel, vicomte de Tocqueville, est constitutive, et à dessein, de la paralysie actuelle du politique. Aucune forme de démocratie n'a en effet été mise en oeuvre depuis les réalisations grecques de l'antiquité.
Seule des républiques existent à l'heure actuelle. Le vote de représentants, fqui font pour l'essentiel parti des élites dominantes, est bien plus comparable à la république romaine qu'aux démocraties grecques. Dans les cités hellènes en effet, tout homme libre était citoyen et obligé de prendre part à la vie de la cité alors qu'il y avait deux citoyens romains : le patricien (essentiellement riche), très représenté au sénat, et le plébéien (essentiellement pauvre) très marginalement présent dans les institutions politiques.

Nous mettrons de côté les esclaves et les femmes que les deux régimes traitent de la même manière.

C'est au seul régime romain que nous pouvons dés lors nous comparer ?

L'égalité d'expression et de participation au politique n'est en effet que mis en scène dans la république, il s'agit de maquiller la réalité de la bipartition sociale. Et c'est bien le cas actuel dans toutes les "démocraties". L'utilisation même de ce mot est le premier des maquillages. De manière à disqualifier toutes critiques et toutes propositions en en faisant des détails annexes toujours remis à plus tard et pour cause...

Car il existe un mécanisme essentiel qui distingue la république de la démocratie :

le tirage au sort.

Un maire tiré au sort n'est pas moins compétent parce qu'il est maçon de métier qu'un médecin qui se présenterait à une élection. Mais il est moins soumis au clientélisme, à la corruption en tant que système, à l'électoralisme de propositions démagogiques irréalistes et sans suite, à l'agitation communicationnelle.

S'il n'est ni possible, ni souhaitable que toute charge ou fonction soit mise au sort, le vote est toutefois à utiliser avec une grande modération dans une vraie démocratie.

Les USA ne fourniront jamais l'exemple. C'est une nation jeune. Et pour ce qu'analysait Bien Tocqueville en revanche, la moyennisation des mode de vie (le fameux "way of life"), le repli individualiste sur des préoccupations matérielles.
Mais Tocqueville ne nous parlait pas de la différence qu'il connaissait pourtant bien entre république et démocratie car il lui importait de condamner l'égalisation, l'égalité même dans une société humaine. Il lui importait de ne laisser aucun doute sur le fait qu'aucun régime ne pourrait porter en même temps une liberté et une égalité. Il s'agissait, comme pour Raymond Aron plus récemment, de privilégier la liberté, contre l'égalité. De souligner ce qui pour le libéral est au coeur de sa vision du monde : la différence de nature entre chaque individu, l'inégalité naturelle entre les hommes.

La culture américaine est porteuse de ce point de vue de toute l'incohérence entre l'exercice de la liberté et la mise en oeuvre de l'égalité dans un cadre d'organisation politique inadéquat, celui de la représentation républicaine. Le nommer "démocratie" permet de ne pas imaginer un au-delà, un dépassement de ce modèle mais de le montrer comme une limite, une incohérence de nature entre égalité et liberté.

Obama est un président qui sera moins néfaste, certes mais il ne faut pas en attendre pour autant des changements profonds, ni sur l'économie, ni sur les guerres et les exploitations sociales qui en dépendent.

Tant que la démocratie et son principe de tirage au sort n'auront pas même le droit de cité socialement, Les libéraux démontreront par falsification et maquillage de la réalité que l'égalité est impossible et contradictoire à la liberté. En répétant le lavage de cerveau qui consiste à faire croire que les hommes sont différent entre eux par nature et que certains sont donc légitimes à se nourrir d'une boulangerie entière tandis que leur voisin n'a droit qu'à un petit morceau d'un pain.

Le déplacement de cette différence de la couleur symbolique du sang à l'intelligence et aux compétences alors même que la sociologie a établi depuis plus d'un demi-siècle que seul joue l'environnement socio-éducatif de l'individu, ne change en rien la fonction de cette différenciation : continuer la hiérarchisation mise en place lors de la création de l'état il y a quelques milliers d'année par les plus violents et/ou rusés pour s'approprier les ressources (et les femmes). Les formes ont changé, certes, mais pas le moins du monde le principe.

Le grand intérêt actuel des élites pour la génétique repose pour l'essentiel sur l'espoir de voir valider scientifiquement quelques petites différences et donc la hiérarchie qui leur a apporter leur position sociale et économique.
Interrogez-vous donc sur le succès de la psychologie cognitive, de l'origine très libérale de ce courant de pensée et de son OPA sur les sciences humaines et sociales à peu près partout dans le monde, des fonds prodigieux qui le finance, des réseaux qui imposent si rapidement sa reconnaissance...

L'égalité naturelle des hommes est l'ennemi prioritaire de toute élite... Et vice versa.

Et la seule question qui vaille est : cette élection y changera-t-elle quelque chose ?

19 septembre 2008

La stratégie du choc appliquée à la recherche française

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Dans un entretien récent sur son excellent dernier ouvrage "La stratégie du choc", Naomi Klein rappelle que 'nommer un processus, c'est en soi subversif'.
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La direction des SHS (Sciences humaines et sociales) du CNRS vient de subir un joli petit putsh qui éclaire sur les orientations, les objectifs et la manières d'agir de l'actuel gouvernement et de son armature idéologique.

La DS (directrice scientifique) des SHS a simplement été remerciée.. En pleine organisation de la réforme voulue par la ministre Pécresse (passage d'une organisation du CNRS en département à des instituts, aucun changements profonds annoncés mais une rationalisation -diminution - budgétaire au passage).

Mais notre chère DS n'était docile qu'en apparence (elle allait signer le renouvellement de labos classés indésirables par la ministre Pécresse et quelques un de ses amis, dont le président).

Or la rationalisation n'est pas le seul désir du gouvernement actuel en France...

En effet, pour en revenir à l'exergue ci-dessus, les SHS, en France plus qu'ailleurs grâce au CNRS, sont le ferment analytique de la sédition *. La sociologie bien sur mais aussi la linguistique, la communication, les sciences politiques, la géographie, la très sobre philosophie parfois, et même Ô trahison les sciences juridiques NOMMENT des processus : disparités sociales, désaffiliation, discriminations, idéologies des relations internationales, géographie des nouveaux asservissements, limites et coûts humains du système économique etc... Elles traduisent aussi l'opinion publique sur les OGM, sur les produits chimiques, sur les institutions internationales (dont Europe), sur la relation au travail (dont la durée, les maladies et la souffrance), sur les
libertés publiques, la prison, la pauvreté...

Ce qui permet à beaucoup trop de monde de s'informer réellement, de réfléchir, de se rassembler, de ne pas se sentir isolé au milieu de vastes zone de nurserie télévisuelle et d'activité commerciale.


Il s'agit donc pour le pouvoir, de discipliner ces disciplines dissipées. Et le passage du département SHS du CNRS à l'Institut des SHS doit permettre de faire le ménage. Déjà la philosophie et les sciences politiques se voient mise en joue... La sociologie a beau être aussi épineuse et dangereuse qu'un poisson-chat, nous savons que les outils de dépiautage sont au feu.

Marc Fumaroli, nommé pour présider au choix du futur directeur de l'"Institut", est en effet un intellectuel organique de la grande bourgeoisie parisienne, esthète, précieux, et fin gourmet des hautes et basses fosses ultralibérales..


*
Pour s'en convaincre :
- Libération du 16.09.2008, Agnès Van Zanten, Sociologue, DR CNRS, un entretien sur l'échec relatif de la fin de la carte scolaire contredisant le succès officiellement annoncé par le ministre Darcos.
- Les Gitans, Marc Bordigoni (chercheur cnrs), éditions Le cavalier bleu, collection "idées reçues", 2007, qui invite à comprendre que le racisme est d'abord le fait des instances publiques..
(Liste en cours)

Et à lire :


http://www.liberation.fr/actualite/societe/349705.FR.php

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2008/09/cnrs-catherine.html#more



CNRS: Bruno Laurioux remplace Marie-Françoise Courel à la direction scientifique
du département SHS

Bruno Laurioux a été nommé directeur scientifique par intérim du département SHS
du CNRS hier, lundi 1er septembre 2008. Il remplace Marie-Françoise Courel,
directrice scientifique depuis 2006 (L'AEF n°61089). La raison de ce
remplacement invoquée par la direction du CNRS, interrogée par l'AEF, est celle
de la limite d'âge (66 ans) atteinte par Marie-Françoise Courel pour occuper un
poste de direction au sein de l'organisme. Les directeurs scientifiques des
départements EDD (environnement et développement durable) (L'AEF n°99877) et
MPPU (mathématiques, physique, planète et univers) (L'AEF n°93230) ont récemment
été remplacés pour cette même raison, assure la direction de l'organisme.

Suite à cette décision, une vingtaine de directeurs d'unité SHS viennent de
lancer "une motion de soutien à la direction du département SHS". Ils y
affirment que cette dernière "élaborait jusqu'à aujourd'hui le projet de
création d'un institut national des SHS, en concertation avec la communauté.
Cette création est un enjeu stratégique majeur pour les SHS et, au-delà, pour le
CNRS tout entier." En effet, le plan stratégique du CNRS adopté en juillet
dernier prévoit la création d'instituts (L'AEF n°98684). Pour les signataires de
cette motion, "décapiter la direction SHS en ce moment revient à briser ce
processus et fait courir un risque majeur non seulement à ce domaine
scientifique, mais également à l'établissement lui-même". Ils se disent
"scandalisés par le procédé, intervenant au matin même du début de la
concertation avec la communauté". Ils demandent que "la direction actuelle du
département SHS soit maintenue dans ses fonctions de façon à conduire le
processus de création de l'institut jusqu'à son terme et dans la concertation,
comme cela avait été engagé".

DÉMISSION DE 8 DES 9 DIRECTEURS SCIENTIFIQUES ADJOINTS SHS

Interrogé par l'AEF, Philippe Blache, directeur de l'UMR "parole et langage"
(Aix-Marseille-I) et l'un des directeurs d'unité à l'initiative de la motion de
soutien, estime qu'il y a deux interprétations possibles à cette décision. "La
première, la plus grave, est que la direction du CNRS et le ministère ne veulent
pas d'un institut en SHS. Cela remettrait en question le CNRS et la recherche
française. L'autre interprétation, pour laquelle je penche, est que le futur
institut SHS serait un institut de seconde zone, autrement dit dont le périmètre
serait réduit et qui ne serait pas national".

Par ailleurs, Philippe Blache affirme que 8 des 9 DSA (directeurs scientifiques
adjoints) SHS ont démissionné de leurs fonctions "par solidarité" avec
Marie-Françoise Courel. "Le DSA qui n'a pas démissionné est Bruno Laurioux",
fait-il remarquer. "La seule explication donnée par la direction pour la
révocation de Marie-Françoise Courel est celle de la limite d'âge alors qu'elle
savait qu'elle devrait remettre son mandat en 2009 lorsque l'institut serait
créé", poursuit Philippe Blache.

COMITÉ DE SÉLECTION DU FUTUR DIRECTEUR D'INSTITUT SHS

De son côté, le CNRS affirme que Bruno Laurioux "a pour mission de créer les
conditions propices à la mise en place du nouvel institut SHS". Un comité de
sélection va être mis en place pour choisir le futur "directeur scientifique des
SHS". Ce comité sera présidé par Marc Fumaroli, membre de l'Institut et
professeur honoraire au Collège de France.

De plus, dans une lettre adressée ce mardi 2 septembre 2008 aux directeurs
d'unité SHS, Bruno Laurioux assure que "sa mission n'est évidemment pas de
revenir sur le travail effectué jusqu'ici", travail auquel il a participé en
tant que DSA. "Durant les prochains mois, et en plein accord avec la direction
du CNRS, je me donne pour objectif de créer les conditions qui permettront de
bâtir un Institut des SHS réactif et ouvert, privilégiant les recherches
innovantes, le travail interdisciplinaire et les collaborations
internationales." Il veut "finaliser [le] projet scientifique commun, définir
concrètement les missions nationales d'un institut des SHS et préciser
l'organisation qui lui permettra de remplir ses fonctions d'opérateur de
recherche et d'agence de moyens au bénéfice de toute la communauté
scientifique".

Les départements scientifiques ont jusqu'au 15 septembre pour faire remonter
leurs propositions sur les futurs instituts, indique à l'AEF le CNRS. Après
discussions avec la direction, les projets seront présentés "pour discussion",
au conseil scientifique du CNRS le 20 octobre. L'objectif est que les instituts
soient constitués "à la fin de l'année".

APPEL À CANDIDATURE DANS "LE MONDE"

Il rappelle que "Le Monde" du 19 août 2008 a publié un appel à candidature,
"conforme aux
normes scientifiques internationales, pour le recrutement, à partir de 2009 au
plus tard, d'un
directeur scientifique des SHS chargé de diriger l'institut du même nom. Il aura
notamment en charge les trois domaines d'intervention qu'a fait émerger la
concertation avec la communauté scientifique: cultures et sociétés dans
l'histoire; hommes, sociétés et environnement; cognition et comportement."
Publiée également dans "Le Monde" du 26 août, l'annonce précise que la prise de
fonction doit se faire au plus tard le 5 janvier 2009, la date limite de
candidature étant fixée au 30 septembre 2008.

Bruno Laurioux, né en 1959, avait jusqu'à présent en charge, en tant que DSA, le
suivi des recherches portant sur les mondes anciens et médiévaux au sein du
département SHS. Ancien élève de l'ENS de Saint-Cloud (1979), il est agrégé
d'histoire (1982) et docteur en histoire de l'université Paris-I
Panthéon-Sorbonne. Il devient maître de conférences en histoire médiévale à
l'université Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis de 1993 à 1998, puis à
l'université Paris-I. Depuis, 2005, il est professeur d'histoire médiévale à
l'u
niversité de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.

18 septembre 2008

Sur les ondes

La multiplication d'ondes électromagnétiques dans les agglomérations peut parfois créer des champs de dispersion. La plupart du temps cependant, et même avec des fréquences différentes, les ondes vont se concentrer et se cumuler pour provoquer en agglomération des lieux dans lesquels existe un réel danger pour la santé du vivant (de nombreuses plantes y sont plus sensibles que nous du fait de leur sédentarité). La réalité de l'impact sur la santé est établie par de nombreuse études scientifiques mais avec une incertitude quant à la gravité qui permet aux industriels et aux scientifiques qu'ils achètent de justifier d'un principe de chantage à l'emploi contre le principe de précaution, avec le cynisme sans borne assuré par les revenus ainsi générés.

Leçon d'histoire : L'omerta volontaire et financée durant plus de 70 ans sur l'amiante par les industriels du secteur a coûté la vie à des millions d'individus et on en découvre des cas tous les jours.

Il n'y a pas ici de Cassandre, seulement des réalités établies. Mais la science, comme tout à notre époque , s'achète. L'amiante a connu le bon et le mauvais amiante défendu par des scientifiques lorsque les preuves étaient devenues trop accablantes. Ainsi, était dénoncé par ces 'scientifiques' un mauvais amiante qui n'était plus utilisé bien sûr mais seule cause possible des mésothéliomes (cancer très spécifique du poumon provoqué par l'inhalation d'amiante), et un bon amiante qui était le produit en vigueur. Une théorie stupide mais si bien relayée par l'ignorance des médias en matière scientifique et le plaisir du pugilat à forte audience, qu'elle a retardé de plusieurs années des mesures d'interdiction, et ainsi couté la vie à des milliers de travailleurs.

Le même travail dilatoire a été opéré durant plus de vingt ans par les industries du tabac. Le même travail est réalisé sur les OGM et de nombreux médicaments, pour la seule et unique raison des sommes en jeu, avec toujours et très systématiquement le même chantage pervers aux emplois, en prime, pour calmer les politiques ne serait-ce que velléitaires.

Le système économique actuel est capable de vendre du meurtre chaque jour par dizaine de millier au nom des progrès de vie de dizaine de millions.. Un sacrifice humain concédé en pleine conscience (il n'est même pas besoin d'intelligence..) pour faire tourner une forme d'organisation qu'il est de fait difficile d'appeler humaine.

A lire ou voir sur les ondes électromagnétiques :

Les mots ont un sens

Réseau Erasme

Next-up

14 mai 2008

La nécessité sans le hasard

Extra terrestre... en dehors de la terre.
La question de la vie E.T. (si possible intelligente et capable de communiquer avec nous) vient dés son origine de l'espoir d'une accélération de notre évolution technologique, dés l'hypothèse de Fermi.

Peur et passion pour un autre potentiel reste au coeur de l'imaginaire humain, comme la découverte des petits copains dans tous les bacs à sable depuis notre dressement sur deux pattes en afrique.

Et des autres, comme des petits copains, il y en a.

l'évolution sur notre planète n'a pas agit par hasard comme aiment à le croire certains, baignés d'une idéologie théiste de longue durée, mais par la nécessité d'interactions qui ont produit une fuite, d'abord lente, froide, puis s'accélérant au fur et à mesure que se multipliaient les interactions. Un mouvement à peu près symétriquement inverse au refroidissement de la terre.

La vie est bien moins occasionnelle qu'on le croit, car ce n'est finalement qu'une forme assez simple de résistance à l'entropie. Une réaction chimique qui bouillonne longtemps (pour nous) quelques secondes à l'échelle de l'univers.

Notre vie à nous humain, est à base de carbone. Mais la vie peut se développer sur une base d'ammoniac, de chlore, de méthane etc.. et à partir de nombreux autres processus dont la biophysique nous est très peu accessible puisqu'ils varient en fonction de phénomène de masse sur de longues périodes (le centre d'une galaxie par sa concentration de masses peut donner d'autres formes biophysiques - mais là les auteurs de sciences fictions seront toujours requis-).

La communication avec des formes de vie autre que le carbone ne sera pas même évoquée tant elle est difficile à imaginer et donc éloignée de nos potentiels. La multitude qu'offre la vie carbone est de toute façon bien suffisante à notre exploration de l'univers et de la biodiversité carbonée qui nous est accessible, avec déjà suffisamment d'obstacles.

Les probabilités parfois sérieusement calculées concernant l'apparition de la vie carbone sont à prendre essentiellement comme des jeux d'enfants cultivés et éblouis par leurs outils brillants mais au demeurant assez pauvres.

Le bouillon dont nous avons parlé plus haut implique de fait une nécessité pour toute forme d'organisation matérielle à produire du mouvement, de l'"anima". Et une non moindre nécessité à trouver le moyen de s'organiser sur une base quelconque. Il est impossible en effet à l'univers d'être statique. Les moindres conditions favorables, par exemple à la constitution d'une chimie carbonée, donneront de l'eau et le cycle qui en découle d'évolution du carbone. Celui-ci utilisera tous les moyens pour se développer. Les conditions l'élimineront souvent, mais à l'échelle de temps et d'espace de l'univers, il restera bien plus de planète avec une vie carbonée que nécessaire pour donner à terme des civilisations humanoïdes qu'aucune de celle-ci ne pourra jamais les compter.

En fait il n'y a ni hasard, ni probabilité du vivant mais une nécessité de celui-ci.

De fait, le nombre de planètes qui ont réunie dans notre seule voie lactée les conditions du carbone produit l'image de millions de civilisation très proche des nôtres. Avec une infinie multitude de variations de faciès, de taille, de couleurs, fonction de la présence de satellites, de proximité du soleil, donc de température, de taille de la planète donc des jours et des nuits, de leur longueur etc... etc.. beaucoup de paramètres qui impliquent des cultures et langues, par milliards.

Certaines planètes n'auront jamais développé le voyage spatial, l'espèce carbonée en mesure de le faire à leur surface ayant détruit son capital, son écosystème, (ou été détruite) bien avant de pouvoir y songer réellement. Mais plusieurs millions de planète auront effectué le parcours jusqu'à ce voyage...

Notre planète, où la vie carbonée a débuté il y a maintenant plusieurs milliards d'années à  plus que certainement été maintes fois visitée par des civilisations humanoïdes. Pour autant, il n'ont jamais eu grand choses à y faire, si ce n'est étudier les 'dinosaures' durant 250 millions d'année... Et la plupart des civilisations qui nous ont visité on maintenant disparu, depuis plusieurs milliards d'année pour les premiers. Les civilisations ne vivant en effet pas longtemps au regard des échelles de temps galactiques ou même géologiques.

Si la vie, même carbonée, n'est pas rare, les planètes jumelles (avec des caractéristiques de taille, de chaleur, de saison, de rotation etc.. extrêmement proches) sont en revanche plus rares. Ainsi la plupart de nos visiteurs n'ont-ils pu rester que très peu de temps, ne faire pour l'essentiel que passer (ce qui implique pourtant des échelles de temps qui peuvent dépasser, et de loin, la durée de vie humaine). Pour nombre d'entre eux la terre n'a pu être et ne reste qu'une aire de repos et/où d'observation temporaire.

Les traces que ces civilisations pour la plupart disparu depuis longtemps ont pu laisser importe peu, elles ne servent même pour ainsi dire à rien. Mais il faut expliquer pourquoi :

Toute civilisation qui a voyagé dans l'espace aura suivi un même développement sur sa planète natale, fait de guerre, de paix, de mélange, d'homogénéisation, de globalisation, d'uniformisation finale à l'échelle planétaire avant de pouvoir unir les moyens d'une espèce entière pour préparer de tels voyages.
En effet ces voyages nécessitent un allongement de la vie sur plusieurs siècles, voire millénaires, qui nécessite également un mode de vie, et surtout de reproduction, de stabilisation basse de la démographie, d'utilisation de machines, de robots, pour libérer du temps de cerveau qui ne peuvent se faire sur une planète instable géo-socialement (ce qui implique en soi d'avoir dépassé depuis un certain temps le degré géo-politique).

Les civilisations voyageuses n'ont dés lors plus d'autres motifs au voyage que la compréhension de l'univers, l'exploration continue vers la cause première. Le voyage des civilisations carbonées, comme probablement des autres est un voyage métaphysique au sens plein du terme. Comme tout véritable voyage en fait...

Pourquoi dés lors laisser des objets, pire des technologies, dont on se demande comment elles seraient d'ailleurs communiquées et utilisables ? et pour quelles usages ?
Une technologie, pour une telle civilisation, est liée à une forme particulière d'organisation sociale et à des rythmes biologiques..
Il n'y a aucun sens à les mettre à disposition d'autres cultures, qui plus est sans les connaître (L'Homme a commencer de le découvrir avec la république - faussement appelée parfois démocratie - par exemple, comme technologie sociale non transposable..).

Les civilisations voyageuses qui sont passés par milliers ou dizaines de milliers sur notre planète, s'y sont peu arrêtés, et lorsqu'elles l'ont fait n'y ont laissé des traces que comme des déchets sur une aires de repos, plus que probablement biodégradables...

Certaines se sont probablement côtoyées, des civilisations qui se sont parfois étirées sur plusieurs millions d'année. Chose quasi inimaginable pour nous et pourtant si fugace à l'échelle ne serait-ce que de la géologie. Des fédérations de planète ont pu être nombreuses, croissante et décroissante sur plusieurs dizaine de milliers d'années... Des centaines ont vu le jour puis disparut.

Des sanctuaires ont accueillis maintes fois des milliers d'histoire complète de plusieurs milliers d'année de civilisations, pour être finalement perdues, détruites, oubliées...

Cette activité grouillante de l'univers ne nous aide pas. Il nous faut faire le chemin, d'abord vers une unité de l'espèce humaine, puis sur notre organisation, notre rythme biologique, enfin sur les moyens du voyage. Peut-être notre planète est-elle trop petite pour supporter la masse critique des passions humanoïdes avant la croissance de l'âge adulte et peut-être disparaîtrons nous sans avoir été des voyageurs de l'espace. Mais  si nous y arrivons, nous aurons des échanges passionnants avec les civilisations voyageuses qui nous seront contemporaines.

Qu'avons nous d'autres à faire ? Et le vivant serait quoi d'autre ?

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