Vélib problèmes

C'est vraiment une vraie bonne idée que ces Vélib.

Mais il faut urgemment les étendre à la banlieue, car :

Pour le moment ils sont surtout au coeur de Paris, la périphérie est très nettement sous-desservie.
De fait si vous rentrez sur la lisière du 12ème arrondissement par exemple vers 1 h du matin, vous pouvez chercher une borne libre pour poser votre vélib durant plus d'une demi-heure ... et marcher encore une bonne demi-heure pour rentrer chez vous.. Le vélib perd alors totalement son intérêt (et je continuerai donc à prendre ma voiture le soir pour sortir jusqu'à ce que les stations soient multipliées par 3 au moins).

J'espère d'ailleurs que Decaux a songé à mettre 3 espaces libres par vélo, sinon l'angoisse de ne pouvoir reposer son vélib va se faire sentir lourdement avec le temps. Et puisqu'aucun espace de récrimination ou autre boite à idée n'est prévu, on ne le saura qu'avec une éventuelle baisse rapide de l'engouement.. Ne serait-ce pas pis que dommage ?

Autre surprise désagréable : Il ne reste qu'un dernier vélib sur la station et tranquillement vous tapez le code de votre ticket journalier. Vous avez presque fini lorsque vous voyez arriver un type qui passe sa carte d'abonné sur l'amarre et.. le prend ! Votre vélib ?! Certes ce n'est pas le votre, pas plus que le sien, mais la culture française de l'avantage, le culte du privilège sur lequel semble avoir glissé la nuit du 4 août continue d'entretenir la compétition des places, l'agressivité, le stress, éventuellement l'invective et l'insulte, là où il suffirait d'avoir pensé une borne qui délivre des passes électroniques indifféremment à l'année, au mois (en plastique) ou à la journée (en papier rigide)  qui permettent à chacun de prendre un vélib par simple passage de son passe sur l'amarre, et pas seulement aux abonnés privilégiés.

Au prix où est payé Decaux, on peut réclamer un peu de démocratisation...